Publié dans La Meuse Huy-Waremme, le 16/01/2021
Fabriquer des burgers sans un gramme de viande, uniquement à l’aide de légumes ou produire des escalopes panées à base de purée de petits pois. Voilà ce que propose la société RaviFlex installée depuis un an à Waremme, au sein de l’ETA Jean Gielen. Des produits végétariens qui ont le vent en poupe, même si la crise du coronavirus freine le développement de cette société orientée vers l’Horeca et les collectivités.
La société RaviFlex a été créée en mai 2019. Son objectif : fabriquer de façon durable et sociale, des substituts de viande végétariens ou vegans, tels que des burgers de légumes. Ces nouveaux produits sont notamment commercialisés via la société Noble Health Food.
Pour lancer la production ces substituts de viande, Xavier van Ravestyn, le directeur de RaviFlex a opté pour une collaboration avec l’ETA (Entreprise de Travail Adapté) Jean Gielen de Waremme. « Nous avons investi dans les machines de production et, en fonction des besoins de la production, nous employons des ouvriers de l’ETA. Cela peut aller jusqu’à 8 personnes par jour. Cela nous permet une grande flexibilité » détaille le directeur.
En Belgique comme partout dans le monde, les végétariens sont de plus en plus nombreux et les substituts de viande ont le vent en poupe.
Xavier van Ravestyn nous détaille la production des schnitzel vegan : « Elles sont réalisées à base de protéines de petits pois, issus d’une production locale. On rajoute à cette pâte de pois concassés des oignons et un assaisonnement ; on leur donne une forme avant de les passer dans une friteuse puis au four. » Les schnitzels aux petits pois sont ensuite surgelées et empaquetées dans un emballage durable.
Une partie de la production de RaviFlex est destinée aux particuliers. Colruyt et Makro vendent dans leurs rayons les hamburgers ‘Tex Mex’ végétaux ou les schnitzels sous la marque « Flexy ». Une grande partie des produits sont cependant destinés à l’Horeca ou aux collectivités (hôpitaux, maisons de repos, cantines scolaires) et sont diffusés via Noble Health Food.
Un débouché qui s’est subitement tari avec la crise du coronavirus. « Nous avons lancé notre première production en mars 2020, soit pile au début de la pandémie, note le directeur. Nous espérions avoir doublé voire triplé notre production au terme d’une année mais ce n’est ps le cas… »
Objectif : certification bio
Xavier van Ravestyn se dit ouvert aux propositions novatrices : « Nous disposons d’une cuisine expérimentale où nous pouvons tester des nouvelles recettes et formules. Si quelqu’un a une idée de produit à base de tomate par exemple, nous pouvons l’essayer et si c’est convaincant lancer la production. »
RaviFlex a bénéficié de capitaux wallon et européen. Son directeur est à la recherche de nouveaux clients : « Nous espérons obtenir prochainement une certification bio. Les légumes belges ont une très bonne réputation nous sommes ouverts à toutes les propositions, y compris à l’exportation » conclut-il.
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